La génération Z, née entre 1995 et 2009, se distingue par son approche unique de l'argent et de l'engagement sociétal. Cette génération, la première à avoir grandi avec Internet et les réseaux sociaux, redéfinit les normes financières et sociales.
Le 19 novembre 2024, Le Monde organisera un événement à Paris pour explorer cette thématique. L'événement présentera la sixième édition du Baromètre du sens de l'argent, une étude réalisée par Viavoice pour le Crédit coopératif, intitulée "Les jeunes et l'argent : mon argent, ma planète, mes valeurs".
La génération Z est profondément engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le mouvement Fridays for Future, lancé par Greta Thunberg en 2018, a inspiré des millions de jeunes dans le monde. Cependant, cet engagement s'accompagne souvent d'écoanxiété, un phénomène psychologique croissant chez les jeunes face aux menaces environnementales.
Cette génération fait face à des défis uniques, notamment la gestion de la dette écologique et financière héritée des générations précédentes. La dette publique est un sujet de préoccupation majeur pour la génération Z, influençant leur perception de l'argent et de l'avenir économique.
"Les résultats de cette étude nous permettront de mieux comprendre comment les 20-30 ans perçoivent l'argent dans le contexte actuel."
L'engagement des jeunes pour les grandes causes sera analysé par Claire Thoury, sociologue et autrice de "S'engager. Comment les jeunes se mobilisent face aux crises" (2023). Elle explorera comment leurs engagements diffèrent de ceux de leurs aînés.
La génération Z est plus susceptible d'investir dans des entreprises socialement responsables et de soutenir des initiatives de commerce équitable. Le concept d'économie circulaire gagne en popularité parmi cette génération, reflétant leur désir de consommer de manière plus durable.
Les options de placement pour les jeunes seront discutées par des experts, dont Alizée Lozac'hmeur, cofondatrice de Makesense, et Owen Simonin, spécialiste des cryptomonnaies. Les cryptomonnaies attirent de plus en plus de jeunes investisseurs, malgré leurs risques inhérents.
La génération Z est plus ouverte au partage et à l'économie collaborative. Ils sont plus susceptibles d'utiliser des applications de finance mobile et de budgétisation, reflétant leur intérêt pour l'éducation financière.
L'entrepreneuriat social est en hausse parmi cette génération, qui est plus encline à changer d'emploi pour des raisons éthiques. Ils sont également plus susceptibles de boycotter des entreprises pour des raisons morales et de soutenir celles alignées sur leurs valeurs.
En conclusion, la génération Z semble développer une nouvelle approche de l'épargne, privilégiant les investissements à impact social et les expériences plutôt que les possessions matérielles. Cette évolution pourrait redéfinir le paysage financier et social dans les années à venir.