Un an s'est écoulé depuis l'attaque dévastatrice du Hamas sur le kibboutz de Kfar Aza, situé à moins de 3 kilomètres de la frontière avec Gaza. Ce matin du 7 octobre 2024, les habitants se sont rassemblés pour commémorer les victimes de ce qui est considéré comme le pire massacre de l'histoire d'Israël.
Le ciel lourd et les bruits de bombardements en arrière-plan rappellent que la guerre, déclenchée par cette attaque, est loin d'être terminée. Les 700 résidents de ce kibboutz, une forme de communauté collective unique à Israël, ont payé un lourd tribut : 64 morts, 19 kidnappés, dont 5 toujours en captivité.
À 6h29, l'heure exacte où l'offensive a commencé un an plus tôt, une cérémonie solennelle a débuté. Le drapeau israélien a été mis en berne, tandis qu'une flamme brûlait dans un brasero, symbole de la mémoire qui perdure. Des photos des otages, entourées de rubans jaunes, témoignent de l'espoir de leur retour.
: "Nous continuerons à travailler ici autant qu'il le faudra. L'espoir meurt en dernier."
Les bénévoles, venus de tout le pays, jouent un rôle crucial dans la reconstruction et le nettoyage du kibboutz. Leur travail illustre la résilience communautaire face à cette tragédie.
Parallèlement, à Jérusalem, les familles des 101 otages toujours détenus par le Hamas se sont rassemblées devant la résidence du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, réclamant le retour de leurs proches.
Cette journée de commémoration met en lumière les défis auxquels Israël continue de faire face : la poursuite de la guerre, la reconstruction des communautés touchées, et la quête incessante pour le retour des otages. Malgré la douleur et les cicatrices visibles, la détermination de la communauté de Kfar Aza à se reconstruire et à honorer la mémoire de ses disparus reste inébranlable.