La Cour pénale internationale a créé un séisme diplomatique le 21-11-24 en émettant des mandats darrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant. Ces accusations portent sur des crimes-de-guerre liés au conflit de Gaza (qui a commencé après les attaques dʼoctobre dernier)
Face à cette situation la France maintient une position ambigue‚ avec lʼElysée qui reste silencieux tandis-que le Quai dʼOrsay multiplie les déclarations peu claires. Le ministre Jean-Noël Barrot sʼest exprimé sur la question: “La France est attachée à la justice internationale; la CPI doit travailler en toute indépendance“
Les accusations sont graves et précises:
- Utilisation de la famine comme méthode de combat
- Crimes contre lʼhumanité
- Meurtres et persécutions
- Actes inhumains
Dʼautres pays comme lʼIrlande la Belgique et les Pays-Bas ont rapidement confirmé quʼils appliqueraient ces mandats – la France elle reste plus réservée. Cette situation met Paris dans une position complexe: respecter ses obligations internationales tout en maintenant des relations diplomatiques avec Israel
Les 124 pays signataires du statut de Rome dont la France font face à une obligation légale – mais la réponse française reste floue quant à lʼapplication concrète de ces mandats sur son territoire