La COP29 à Bakou vient de terminer ses travaux dans une ambiance tendue avec des résultats qui laissent beaucoup à désirer. Les discussions se sont prolongées jusquau dernier instant (ce qui montre bien la complexité des enjeux)
Les pays du Nord ont établi une limite de 300 milliards de dollars dʼaide annuelle dʼici 2035; un montant qui ne représente quʼun quart des besoins estimés. Plusieurs nations ont exprimé leur mécontentement:
- LʼInde avec ses préoccupations énergétiques
- Cuba et sa position sur léquité climatique
- La Bolivie concernant les droits environnementaux
- Le Nigeria sur les questions de développement
Le contexte politique mondial — avec la montée des mouvements dʼextrême-droite et lʼincertitude autour des États-Unis — a pesé lourd sur les négociations. LʼUnion européenne aurait souhaité aller plus loin mais elle reste dépendante de la position américaine
La question des contributeurs reste problématique: la Convention-cadre de 92 classe toujours la Chine et les pays pétroliers comme nations en développement; une catégorisation qui ne reflète plus la réalité économique actuelle. Les obligations historiques des pays développés ne peuvent pas masquer la nécessité dʼune participation plus large des économies émergentes