Le contrôle des affaires étrangères reste fermement dans les mains de Marine Le Pen‚ qui impose une nouvelle approche vis-à-vis de lʼélection américaine. Les membres du RN (sauf Jordan Bardella) doivent garder le silence sur le scrutin du 5-11-24; une stratégie de prudence visant à éviter tout faux-pas
Les Etats-Unis réussissent parce quʼils sont fiers dʼêtre américains
Le changement est frappant – il y a quelques années le parti manifestait un enthousiasme débordant pour lʼancien président américain. Marine Le Pen sʼétait même rendue à la Trump-Tower début-17 (une visite qui sʼest arrêtée au rez-de-chaussée); puis avait accueilli Steve Bannon lors dun congrès du parti
Les temps ont changé: le RN cherche maintenant à se démarquer de son image dʼantan. Le parti qui applaudissait autrefois la “libération du système“ par Trump préfère aujourdʼhui le silence stratégique; une position qui reflète sa volonté de sʼinstitutionnaliser
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Ces sujets qui suscitaient jadis des commentaires enthousiastes sur la présidence Trump sont désormais soumis à un silence-radio imposé par la direction du parti‚ comme le rappelle Renaud Labaye aux députés trop bavards: “rien à gagner tout à perdre“