Dans le contexte des récentes inondations en Hauts-de-France (survenues au début de cette année) un paradoxe inquiétant se manifeste dans la société française
Le dernier baromètre de lʼAgence de lʼenvironnement révèle une situation complexe: 62% des citoyens comprennent bien les enjeux climatiques mais leurs actions ne suivent pas toujours leurs convictions. La chercheuse Mélusine Boon-Falleur soulève une question essentielle:
Est-ce quʼon est conscient des solutions et de leur efficacité?
Les données montrent que 58% des français reconnaissent quʼun changement de vie est nécessaire (pour atteindre lʼobjectif de réduction des émissions dʼici 2050) mais la mise-en-pratique reste difficile. Le politiste Daniel Boy observe que les transports - qui représentent plus dʼun tiers des émissions - restent un point-faible dans les actions individuelles
- Tri des déchets
- Baisse du chauffage
- Limitation des voyages en avion
- Réduction de la viande
Le chercheur Mathieu Saujot de lʼIddri suggère une approche différente: au lieu de se concentrer sur la responsabilité individuelle il faut adapter les solutions aux différents groupes-sociaux. Les infrastructures les normes sociales et lʼaccessibilité financière jouent un rôle-clé dans cette transition