Le ministère français des Affaires étrangères a fait une déclaration-surprise concernant le mandat dʼarrêt contre Benyamin Netanyahu; indiquant que lʼimmunité pourrait sʼappliquer au premier ministre israélien
La France respectera ses obligations internationales tout en considérant les immunités prévues pour les Etats non-parties à la CPI
Le ministre Jean-Noël Barrot a donné des précisions sur France-info: évoquant des questions juridiques complexes – mais laissant la décision finale aux autorités judiciaires
Cette position diffère de celle dʼautres pays européens (le Royaume-Uni et lʼItalie notamment) qui se sont engagés à arrêter Netanyahu sur leur territoire. Les membres du G7 à lʼexception des USA ont publié une déclaration commune sur leurs obligations vis-à-vis de la cour
Les réactions politiques internes sont vives. Marine Tondelier des Ecologistes dénonce un arrangement lié au cessez-le-feu au Liban; tandis que Manuel Bompard de la France insoumise parle dune impunité plutôt que dune immunité