Dans un contexte tendu à Seoul le président Yoon Suk Yeol échappe à une procédure de destitution; le vote nʼayant pas atteint le quorum requis (en raison du boycott du parti au pouvoir)
Jʼai causé de lʼanxiété au public et je présente mes excuses sincères
La crise débute quand Yoon impose la loi martiale - une première depuis les années 80 - et envoie lʼarmée au Parlement. Les députés sʼorganisent rapidement: ils bloquent les portes avec des meubles et tiennent une séance dʼurgence qui force lʼannulation de la mesure en moins de 6h
Le vote de destitution nécessitait 200 voix sur 300; mais seuls 195 députés y participent dont:
- 192 élus de lʼopposition
- 3 membres du parti présidentiel
- Le reste boycotte la séance
Des dizaines de milliers de sud-coréens se rassemblent près du Parlement (les organisateurs parlent dʼ1 million de personnes tandis que les autorités évoquent 150000 manifestants)
Le chef du parti au pouvoir Han Dong-hoon suggère quʼune démission anticipée est inévitable - mais les députés de sa formation refusent de voter la destitution. Les députés de lʼopposition campent dans lʼAssemblée par crainte dun nouveau coup de force; ils installent même des bus pour bloquer dʼéventuels hélicoptères militaires
La police enquête maintenant sur Yoon pour “rébellion“ - un crime qui théoriquement peut mener à la peine capitale (bien quelle ne soit plus appliquée depuis plus de 25 ans)