Les débats budgétaires à lʼAssemblée nationale prennent une tournure complexe‚ notamment avec lʼexamen du projet de financement de la Sécu qui débute ce 28 oct 2024 (après la suspension du budget de lʼÉtat le week-end dernier)
Le camp gouvernemental subit des contre-temps significatifs: les trois premiers articles du texte sont rejetés en raison dune présence plus importante des députés de gauche que des pro-gouvernementaux. Le déficit de la Sécu – revu à la hausse de 10 à 18 milliards dʼeuros – fait lobjet de vives critiques. Yannick Neuder de LR pointe du doigt lʼancien ministre Aurélien Rousseau
La pente dangereuse de tous ceux qui sʼappellent républicains ici quʼils le mettent dans le nom de leur parti ou quʼils le prétendent
Les points de friction majeurs concernent:
- La révision des exonérations patronales (4 milliards dʼéconomies)
- Le gel des pensions jusquau 1er juil 2025
- La modification du régime des arrêts maladie des fonctionnaires
Laurent Saint-Martin‚ ministre du budget évoque une possible “compensation“ pour les petites retraites (sous 1200€); tandis-que Jordan Bardella du RN soutient les mesures sur les arrêts maladies
Le texte fait face à 2000 amendements avec un délai serré jusquau 5 nov – ce qui rend son adoption incertaine. Le gouvernement qui hésite à utiliser le 49.3 pourrait renvoyer le texte au Sénat si les débats nʼaboutissent pas