Un pilote de ligne abandonne son métier: le phénomène des démissions écologiques
Un ex-pilote professionnel déclenche un débat sur les démissions liées au climat. Le mouvement #climatequitting gagne en popularité tandis-que les employés cherchent à aligner leur travail avec leurs valeurs
Au printemps dernier Yann Woodcock - un pilote de ligne expérimenté a fait trembler LinkedIn avec une annonce surprenante
Je pars car jʼai pris conscience de lʼampleur de la catastrophe climatique et de lʼeffondrement du vivant
Cette décision sʼinscrit dans le mouvement #climatequitting qui prend de lʼampleur sur les réseaux-sociaux. Les employés dʼaujourdʼhui cherchent à aligner leurs valeurs avec leurs emplois; beaucoup font le choix de partir quand ils ne trouvent pas cet équilibre
De nos jours les raisons de démissionner se multiplient:
- Lʼimpact environnemental négatif
- Le manque de sens au travail
- La charge de travail excessive
- Lʼambiance toxique
- Les valeurs non-partagées
Les styles de départs se diversifient aussi - certains choisissent le “quiet-quitting“ (un retrait progressif) dʼautres préfèrent le “ghost-quitting“ (disparition discrète) ou encore le “loud-quitting“: une sortie spectaculaire comme dans le film “Office Space“ sorti il yʼa 25 ans
Une étude menée par le cabinet Génie des lieux montre que 68% des français ont déjà songé à quitter une entreprise qui ne respecte pas leurs valeurs; tandis-que 34% sont passés à lʼacte. Malgré une légère baisse des démissions ces derniers mois le phénomène reste significatif et continue dʼinspirer de nombreux professionnels en quête de cohérence
