Un ex-policier de la dictature argentine reste derrière les barreaux après 48 ans
La plus haute cour dʼArgentine confirme la peine de prison pour **Mario Sandoval**‚ ex-policier franco-argentin. Il est condamné pour des crimes contre lʼhumanité commis pendant la dictature des années 70
La justice argentine maintient sa position ferme: la Cour fédérale de cassation à Buenos-Aires vient de rejeter lʼappel de lʼex-policier franco-argentin Mario Sandoval confirmant ainsi sa peine de quinze ans dʼemprisonnement
Le verdict concerne des événements datant de fin-76‚ quand Sandoval – alors jeune-agent de 23 ans – participait à lʼenlèvement et torture de lʼétudiant Hernan Abriata. Ces actes sʼinscrivaient dans le contexte de la dictature militaire (qui a sévi de 76 à 83); le condamné faisait partie dʼune unité spéciale qui emmenait les opposants à lʼESMA (un centre de détention où près de 5000 personnes ont disparu)
Cette décision apporte du soulagement dans une période où le négationnisme cherche à sʼimposer
Les temps changent: depuis lʼarrivée au pouvoir de Javier Milei et sa vice-présidente Victoria Villarruel (proche des militaires) plusieurs institutions mémorielles ont été démantelées. Les archives militaires et la commission dʼidentification des enfants-volés durant la dictature ne fonctionnent plus comme avant
Sandoval‚ qui a aujourdʼhui 71 printemps cherche à obtenir une détention à domicile: en début dʼannée des représentants du ministère de la défense ont visité sa prison pour discuter dʼun projet qui limiterait les délais de jugement à 25 ans après les faits. Pour lʼinstant Milei affirme quʼaucune libération nest prévue