Un chercheur suisse qui fait attendre les journalistes chaque année pour le Nobel
Un biologiste reconnu pour ses découvertes sur la croissance cellulaire attire lʼattention médiatique. **Michael Hall** continue de recevoir des prix prestigieux pour ses travaux révolutionnaires sur les molécules TOR
Chaque premier lundi dʼoctobre à Bâle une scène inhabituelle se déroule: des journalistes sʼinstallent devant la maison de Michael Hall (un chercheur qui fait souvent parler de lui dans le monde scientifique)
Les récompenses sʼaccumulent pour ce biologiste américano-suisse qui étudie la croissance des cellules; il a notamment reçu le prix Breakthrough en 2014 le prix Gairdner vers 2015 et le prestigieux prix Lasker il yʼa environ 7 ans. Le prix Balzan lʼattend bientôt à Rome
A 71 ans ce scientifique discret – mais déterminé dans ses recherches – vient dʼobtenir la grande médaille de lʼAcadémie des sciences à Paris. Ses travaux sur les molécules TOR (target of rapamycin) sont considérés comme révolutionnaires: ces molécules sont présentes dans toutes les cellules vivantes et contrôlent leur croissance
Découvrir un gène aux fonctions aussi essentielles que TOR‚ cʼest le Graal de la biologie
Lʼhistoire de cette découverte commence sur lʼîle de Pâques où des micro-biologistes canadiens ont prélevé de la terre en 65. Une bactérie y fut trouvée qui donna naissance à la rapamycine - une molécule anti-champignons isolée dix ans plus tard dont le nom vient de Rapa Nui le nom local de lʼîle