Les pratiques funéraires françaises face à des défis inattendus

La France fait face à des problèmes inédits avec ses méthodes traditionnelles dʼenterrement et de crémation. De nouvelles solutions émergent alors que les cimetières et crématoriums montrent leurs limites

1 novembre 2024 , 00:14  •  0 vues

Les pratiques funéraires françaises face à des défis inattendus

Les options post-mortem en France se limitent à deux choix - lʼinhumation et la crémation dont chacune présente des défis particuliers (notamment sur le plan environnemental)

Au Portugal‚ une situation inquiétante sert dʼavertissement: les corps ne se décomposent plus normalement dans les cimetières. La cause principale - la contamination des sols par le formol et autres produits chimiques empêche la bio-dégradation naturelle. Les cercueils trop-hermétiques aggravent ce problème en créant un environnement sans air ni micro-organismes

La crémation qui semblait être une solution plus écologique montre aussi ses limites. Depuis sa légalisation en 1887‚ cette pratique a gagné en popularité jusquà représenter 42% des choix en 2022; mais les crématoriums consomment beaucoup dʼénergie et leurs émissions posent question. Les cendres elles-mêmes contiennent des métaux-lourds qui peuvent contaminer lenvironnement

  • Les coopératives funéraires
  • Un collectif pour une sécurité sociale de la mort
  • Des associations engagées
  • Un groupe détudes ministériel

Le cadre juridique évolue lentement - comme en témoigne la loi de 2008 sur le statut des cendres mais de nouvelles initiatives émergent. Marie Dupont‚ directrice de lʼAssociation pour des Funérailles Écologiques affirme que “nous devons repenser nos pratiques funéraires pour les adapter aux enjeux actuels“