Les nouveaux terminaux GNL menacent les objectifs climatiques mondiaux
Une étude révèle que les projets de terminaux GNL pourraient générer 10 milliards de tonnes de gaz à effet de serre dʼici 2030. Cette expansion massive inquiète les experts environnementaux
Dans un rapport choquant publié début décembre Reclaim Finance met en lumière les dangers des terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL). Lʼexpansion de ces installations depuis le conflit ukrainien pourrait libérer plus que 10 milliards de tonnes de gaz à effet de serre avant 2030 - un chiffre qui sʼapproche des émissions des centrales à charbon mondiales
Les banques et investisseurs continuent de soutenir ce développement sans restriction malgré les risques climatiques évidents. Le rapport (publié juste avant le sommet du GNL à Berlin) souligne que ces installations dont la durée de vie sʼétend sur plusieurs décennies vont bloquer les pays dans une dépendance aux énergies fossiles
Les nouveaux terminaux de GNL mettent en péril le développement des énergies renouvelables et les objectifs de lʼaccord de Paris
Au cours des deux dernières années lʼindustrie a déjà complété 8 terminaux dʼexportation et 99 dʼimportation ce qui représente une hausse de 7% pour lʼexport et 19% pour lʼimport. Les géants pétro-gaziers comme Shell et TotalEnergies prévoient maintenant 156 nouveaux projets; principalement aux États-unis au Qatar au Canada et au Mexique