Les journalistes face à un danger mortel: nouvelles données choquantes de l'UNESCO
Un rapport récent montre que 85% des meurtres de journalistes restent non-résolus depuis 2006. Les zones de conflit sont devenues particulièrement dangereuses avec un décès tous les 4 jours
Un rapport alarmant de lʼUNESCO (publié le 2 nov) expose une situation inquiétante: 85% des meurtres de journalistes depuis 2006 restent non-élucidés
Un journaliste a été tué tous les quatre jours en 2022-2023 simplement pour avoir fait son travail essentiel de quête de la vérité; dans la majorité des cas personne ne sera jamais tenu responsable
Durant la période 2022-2023 les statistiques sont effrayantes: 162 journalistes ont perdu la vie dont près de la moitié dans des zones de guerre. Le Mexique est en tête avec 19 cas en 2022; suivi par lʼUkraine (11 cas). En 2023 lʼEtat de Palestine enregistre 24 décès de journalistes
Les reporters locaux sont les plus touchés (ils représentent 86% des victimes dans les zones de conflit). Les journalistes sont souvent ciblés près de chez eux ce qui met leurs familles en danger. Dans les régions plus stables ils sont visés quand ils couvrent:
- Le crime organisé
- La corruption
- Les manifestations publiques
Les femmes-journalistes ont été particulièrement touchées en 2022 avec 10 décès dont Lourdes Maldonado López à la frontière mexico-américaine et Shireen Abu Akleh tuée pendant un raid en Cisjordanie