Les animaux de compagnie: le nouveau terrain de jeu politique aux États-Unis
La relation particulière entre les politiciens américains et leurs animaux de compagnie révèle une stratégie de communication surprenante. Les choix animaliers deviennent un outil politique inattendu
La tradition présidentielle américaine et les animaux de compagnie suit un chemin inhabituel. Depuis lʼépoque de Theodore Roosevelt (qui possédait près dune dizaine de chiens) jusquà aujourdʼhui les présidents ont toujours eu des compagnons à quatre pattes
Joe Biden a accueilli plusieurs chiens dont Commander - qui a du quitter la maison-blanche il y a quelques mois à cause de problèmes de comportement (24 incidents de morsures sur le personnel). Barack Obama avait ses chiens dʼeau portugais; George W Bush préférait les terriers écossais
Donald Trump représente une exception notable: il na jamais eu de chien à la maison-blanche. Son histoire avec les animaux est compliquée - il détestait même le caniche de son ex-femme. Pourtant il utilisait souvent des métaphores canines dans ses discours:
- “viré comme un chien“
- “transpirait comme un chien“
- “mort comme un chien“ (en parlant dʼAl-Baghdadi)
Récemment lors dun débat avec Kamala Harris Trump a changé de stratégie en parlant des immigrants haïtiens de Springfield: il les accuse de manger les animaux domestiques; une information non-vérifiée. Le lendemain il publiait une image générée par IA le montrant entouré de chats dans Air Force One
La situation de Harris nest pas moins complexe - elle na pas dʼanimaux de compagnie; ce qui lui vaut des critiques. J.D. Vance lʼa même qualifiée de “femme à chat sans enfant“: une expression péjorative visant les femmes en politique