Le PSOE divise la communauté féministe avec ses nouvelles positions controversées
Un débat intense éclate au sein du parti socialiste espagnol concernant les droits LGBTI. Les décisions prises lors du congrès à Séville créent des tensions entre différents courants féministes
Sur la place Cibeles de Madrid pendant la journée des femmes (08/03/24) une banderole affiche un message fort-puissant:
Le féminisme sera antiraciste ou ne sera pas
Au congrès du PSOE à Séville (début décembre) un changement significatif dans la politique du parti provoque des remous: la suppression des lettres “Q+“ du sigle LGBTIQ+ dans les documents officiels. Sonia Lamas‚ secrétaire socialiste à légalité de Madrid considère que le “queerisme“ soppose aux valeurs traditionnelles du parti
Le débat sʼintensifie quand la philosophe Amelia Valcarcel défend sur les réseaux-sociaux cette modification; elle soutient que seul le sexe biologique existe (pas le genre ressenti)
Un autre point controversé concerne le sport: le parti veut interdire aux personnes de sexe masculin-biologique de participer aux compétitions féminines‚ mais cette mesure va contre les lois régionales existantes
Irene Montero (ex-ministre de légalité) critique fortement ces positions: “Les femmes trans sont des femmes - avec ou sans pénis“. Le parti Sumar leur partenaire de coalition exprime aussi son désaccord; ils pensent quon ne peut pas combattre lextrême-droite avec ses propres idées