Le marché chinois du luxe montre des signes inquiétants de ralentissement
Les géants du luxe font face à une chute importante des ventes en Chine‚ malgré les prévisions optimistes. Les mesures de relance et les visites des dirigeants nont pas réussi à stimuler la consommation
Les marques de luxe traversent une période difficile sur le marché chinois dont les résultats sont bien loin des attentes. Richemont‚ propriétaire de Cartier a enregistré une baisse de 27% de ses ventes en Chine (au cours du dernier semestre)
La situation nest guère meilleure pour ses concurrents: Kering — qui dépendait de la clientèle chinoise pour 30% de ses ventes mondiales — a vu son action perdre la moitié de sa valeur; tandis que LVMH affiche une décroissance de plus de 16% en Asie
Les tentatives de redressement se sont révélées inefficaces: les visites de François-Henri Pinault et Bernard Arnault en Chine après sa réouverture; ainsi que les plans de relance massifs du gouvernement chinois nont pas eu lʼimpact espéré sur la consommation locale
Les prédictions des analystes se sont avérées trop optimistes — ils imaginaient la Chine représenter 40% du marché mondial du luxe vers 2025. Les estimations concernant une classe moyenne de 400-millions de consommateurs (avec des revenus mensuels entre 75‚000-280‚000 yuans) se sont révélées exagérées
La politique zéro-Covid et le confinement de Shanghai ont laissé des traces profondes dans lʼesprit des consommateurs chinois: les magasins luxueux de la ville — autrefois symboles de prospérité — peinent maintenant à retrouver leur clientèle