L'Azerbaïdjan se prépare pour la COP29: un choix qui soulève des questions
Lʼorganisation de la COP29 en Azerbaïdjan fait débat en raison des actions récentes du pays. Le régime intensifie ses mesures de contrôle à lʼapproche de lʼévénement climatique
La désignation de lʼAzerbaïdjan comme pays-hôte de la COP29 (qui aura lieu du 11 au 22-nov) suscite de vives réactions dans la communauté internationale
Le pays dirigé par Ilham Aliev a mené des actions controversées: il y a environ un an le gouvernement a imposé un blocus total au Haut-Karabakh qui a forcé près de 120‚000 Arméniens à fuir vers lʼArménie voisine; lʼarmée azerbaïdjanaise occupe maintenant des portions du territoire arménien
Les anciens dirigeants du Haut-Karabakh (dont trois ex-présidents) sont détenus dans des conditions difficiles - le Conseil de lʼEurope a dʼailleurs pointé du doigt cet été des cas de mauvais-traitements mais le régime refuse toute coopération avec les organisations internationales
Le patrimoine culturel arménien subit aussi des transformations radicales: destruction de sites religieux changements de noms des rues - une tentative dʼeffacer les traces historiques de cette communauté
- Des journalistes emprisonnés pour “trahison“
- Des chercheurs arrêtés sans motifs valables
- Des militants pro-paix ciblés
- Des opposants poursuivis même à lʼétranger (comme en témoigne un récent assassinat en France)
A lʼapproche du sommet climatique le gouvernement renforce sa main-mise: aucune voix dissidente nʼest tolérée dans le pays qui sʼapprête à accueillir cet événement majeur