L'Azerbaïdjan prend les rênes de la COP29 avec un premier succès controversé
La conférence climatique à Bakou démarre avec adoption rapide des règles sur les marchés carbone. Les négociations se concentrent sur le financement vert des pays en développement
La transition sʼest faite dans un climat dʼurgence à la COP29 de Bakou ce 11-11-24. Sultan Al-Jaber a passé le marteau symbolique à Mukhtar Babayev - le nouveau chef-de-file azerbaïdjanais des négociations climatiques
Ces négociations sont complexes et difficiles
La présidence nʼa pas perdu de temps et a déjà adopté des mesures-clés concernant les marchés carbone (une approche similaire à celle de la COP28 qui avait rapidement mis en place le fonds pertes et dommages). Lʼarticle 6.4 confie désormais à lʼONU la supervision des échanges de crédits entre pays; une décision qui fait débat
- Absence de consultation des États
- Contournement des processus de révision
- Mise en œuvre rapide sans débat public
Lʼurgence climatique pousse à lʼaction: lʼOrganisation météorologique mondiale annonce que 2024 dépassera le seuil critique de 1.5°C de réchauffement - un cap jamais atteint depuis lʼaccord de Paris. Les négociateurs ont maintenant jusquʼau 22-11 pour sʼaccorder sur le financement de la transition verte des pays en développement
La société civile sʼinquiète du processus décisionnel: le Center for International Environmental Law critique un passage en force qui donne trop de pouvoir à un petit comité technique. Les discussions sur dʼautres aspects de lʼarticle 6 notamment les transactions inter-états se poursuivent