L'Argentine sous Milei: un combat radical contre le progressisme qui divise le pays
Le président argentin **Javier Milei** mène une double-bataille: économique et idéologique. Sa vision ultra-libérale transforme le pays avec des coupes budgétaires massives et une opposition ferme aux idées progressistes
Au début-décembre à Buenos Aires‚ Javier Milei a lancé un appel-choc lors de la Conférence dʼaction politique conservatrice: la gestion économique ne suffit pas il faut mener une guerre culturelle contre la gauche
Durant sa première année au pouvoir (depuis fin-2023) le président ultra-libéral a mis en place un programme économique strict: la dérégulation massive des marchés le contrôle de lʼinflation (passée de 20% à moins de 3% en neuf mois) et un budget ultra-serré qui donne des résultats positifs
Son combat idéologique vise plusieurs cibles; il sʼoppose aux mouvements progressistes quʼil considère comme des ennemis de lʼétat:
- Les droits des femmes
- Les minorités sexuelles
- Lʼécologie
- Les politiques sociales
- La mémoire historique
Sur la scène internationale Milei multiplie les prises de position radicales - son pays est le seul à rejeter les accords sur lʼégalité au G20 et les droits des peuples autochtones à lʼONU. A Davos il a déclaré que “lʼoccident est en danger“ face au socialisme (alors que la pauvreté augmente dans son pays)
Les réseaux-sociaux sont devenus le champ de bataille principal où Milei et ses partisans libertariens mènent une campagne agressive. Les changements concrets suivent: lʼancien ministère des femmes nest plus quʼun sous-secrétariat et les budgets anti-violence ont été réduits de 80%