La prison de Saydnaya ouvre ses portes aux familles des disparus
Des milliers de personnes cherchent leurs proches dans les archives de la prison militaire de Saydnaya‚ près de Damas. Un espoir fragile renaît après la découverte de documents sur les détenus
Sur la route menant à la prison de Saydnaya (située à environ 20km de Damas) trois personnes au regard épuisé cherchent désespérément leurs proches ce 9-12-24
Mon fils Manhal Nuail Salem avait 15 ans lors de son arrestation Youcef Abdallah Jassem‚ mon fils‚ ils lont pris en 2018 [[habitant de Mazraat Al-Nafour]] Un ancien détenu ma dit quil avait vu Ahmed Al-Majari vivant il y a trois ans [[parent plein dʼespoir]]
Des milliers de familles affluent vers cette prison-forteresse — un bâtiment massif perché sur une colline et entouré de barbelés; leurs visages reflètent un mélange dʼanxiété et dʼattente. Le réseau téléphonique est inexistant dans cette zone ultra-surveillée mais chaque visiteur garde précieusement sur son portable la dernière photo dʼun être cher
Les gens sʼinstallent par terre devant le bâtiment principal: certains examinent fébrilement des fragments dʼarchives tandis que dʼautres (épuisés par lattente) se reposent à lʼombre. Des civils grimpent sur des véhicules militaires russes abandonnés pour immortaliser ce moment historique
Une voiture avec des plaques libanaises tente de se frayer un passage dans la foule — un rappel des années 80 quand lʼarmée syrienne controlait le Liban. La récente libération dʼun prisonnier libanais après 35 ans de détention à Hama ranime lʼespoir des familles venues du pays voisin
