La Corée du Sud traverse une nuit de tension politique exceptionnelle
Une déclaration surprise de loi martiale par le président sud-coréen provoque une crise politique majeure. Le parlement et lʼopposition forcent un retour rapide à la normale
Dans une situation sans-précédent depuis plus de 40 ans la Corée du Sud sʼest retrouvée au bord dune crise politique majeure. Le président Yoon Suk Yeol a déclenché une onde de choc en instaurant la loi-martiale
Je déclare la loi martiale pour protéger la République de Corée libre
Lʼarmée a rapidement pris position autour de lʼAssemblée nationale (où environ 200 parlementaires se sont barricadés) tandis que les médias étaient placés sous contrôle gouvernemental
Les réactions ne se sont pas fait attendre:
- Han Dong-hoon du PPP a qualifié la décision de mauvaise
- Lee Jae-myung du Parti démocratique la jugée illégale
- Les parlementaires ont voté contre la mesure
Le contexte politique tendu - avec des désaccords sur le budget et des enquêtes en cours - explique en partie cette décision extrême qui rappelle les événements de mai 80. Les forces internationales ont réagi avec prudence: les États-Unis (qui maintiennent 28‚500 soldats dans le pays) suivent la situation de près; la Chine conseille à ses citoyens dêtre vigilants
La crise sʼest finalement résolue quand le président a annoncé quʼil lèverait la loi-martiale après une réunion du cabinet