La Corée du Sud évite une crise politique majeure pendant la nuit
Le parlement sud-coréen a rejeté la loi martiale imposée par le président dans un moment de tension politique. Cette décision historique montre la force des institutions démocratiques du pays
Dans une nuit tendue à Séoul le 03 dec 2024‚ la démocratie sud-coréenne a vécu des heures décisives. Yoon Suk Yeol a tenté dimposer la loi martiale — une mesure qui na pas été utilisée depuis plus de 40 ans
Les députés se sont rassemblés dʼurgence et dans un vote historique (avec 190 voix) ils ont rejeté cette décision: la foule manifestait devant lʼAssemblée nationale pendant que les forces de lʼordre surveillaient les alentours
Le dernier usage de la loi martiale remonte à lʼépoque de Chun Doo-hwan à Gwangju; où des centaines de personnes ont perdu la vie lors dune répression sanglante. Cette fois-ci la situation sʼest terminée sans violence
La République de Corée est comme une bougie dans le vent; elle peut sʼéteindre à tout moment
Les conséquences ont été rapides:
- Démission du chef de cabinet Chung Jin-suk
- Départ du conseiller Shin Won-sik
- Retrait des forces militaires
- Menace de destitution présidentielle
Washington a exprimé son soulagement face au dénouement de la situation qui aurait pu mal tourner; soulignant lʼimportance des valeurs démocratiques dans lʼalliance américano-sud-coréenne
