La COP29 démarre sans les grandes puissances mondiales à Bakou
La deuxième journée de la COP29 à Bakou montre un contraste frappant: les absences des pays riches face aux témoignages des nations vulnérables. Les discussions se concentrent sur le nouveau cadre financier climatique
La conférence climatique COP29 à Bakou sʼest déroulée dans une ambiance particulière le 12 nov 2024 - de nombreux sièges sont restés vides aux places réservées pour les grands pays. Les absences remarquées des États-Unis de la Chine et de lʼInde ont laissé la parole aux nations plus vulnérables
Les cordons de la bourse sʼouvrent pour financer la guerre mais ils se referment quand il sʼagit de financer la transition climatique
Le sommet a accueilli environ 80 dirigeants dont une trentaine de représentants africains; les pays dʼAsie centrale et les petites îles ont dominé les discussions. Les témoignages sur les impacts climatiques se sont enchainés: le Emmerson Dambudzo Mnangagwa du Zimbabwe a décrit une sécheresse dévastatrice tandis-que le Philip Isdor Mpango de Tanzanie a souligné des pertes de 2-3% du PIB
Les discussions se concentrent sur le “New Collective Quantified Goal“ qui doit succéder à lʼobjectif des 100 milliards de $ (atteint seulement en 2022 avec 116 milliards selon lʼOCDE). Le Ahmed Abdullah Afif Didi des Seychelles a soulevé une question-clé: “Nous devons déplacer nos maisons; où trouver lʼargent?“
Les pays présents ont partagé leurs efforts dʼadaptation (incluant des plans de mobilité verte) mais lʼabsence des nations développées complique les négociations sur le financement climatique qui vont se poursuivre pendant les dix prochains jours