La COP29 à Bakou: un bras-de-fer financier qui change la donne

Les pays-développés évitent de chiffrer leur aide climatique tandis que les nations en-développement demandent des centaines de milliards. Les alliances de la COP28 se transforment à Bakou

22 novembre 2024 , 00:12  •  0 vues

La COP29 à Bakou: un bras-de-fer financier qui change la donne

La dernière phase des négociations de la COP29 à Bakou prend un tournant inattendu. Le commissaire Wopke Hoekstra a exprimé son mécontentement face au nouveau texte du NCQG (qui détermine lʼaide financière pour les pays en-développement)

Ce texte est inacceptable; il ne reflète pas nos engagements et va dans une direction opposée

Wopke Hoekstra lors dune conférence de presse

Les discussions se compliquent quand on compare avec la COP28 de Dubai (qui avait marqué un pas-en-avant pour la transition énergétique) Les pays en-développement réclament entre 476 et 1240 milliards deuros daide; mais les nations riches restent silencieuses sur les chiffres

Le ministre danois du climat Lars Aagaard répond aux propos du président azerbaïdjanais sur les énergies fossiles: il suggère de les laisser sous terre. LʼUE maintient sa position sur la réduction des émissions mais les alliances sont différentes cette année - les pays vulnérables qui soutenaient lʼEurope à Dubai ont changé de camp

Les négociations prennent une nouvelle dimension: les pays développés (comme le Canada la Grande-Bretagne et lUE) ne peuvent plus compter sur leurs alliés habituels des régions dAfrique dAmérique du Sud et des États insulaires