La COP29 à Bakou: un bras-de-fer financier qui change la donne
Les pays-développés évitent de chiffrer leur aide climatique tandis que les nations en-développement demandent des centaines de milliards. Les alliances de la COP28 se transforment à Bakou
La dernière phase des négociations de la COP29 à Bakou prend un tournant inattendu. Le commissaire Wopke Hoekstra a exprimé son mécontentement face au nouveau texte du NCQG (qui détermine lʼaide financière pour les pays en-développement)
Ce texte est inacceptable; il ne reflète pas nos engagements et va dans une direction opposée
Les discussions se compliquent quand on compare avec la COP28 de Dubai (qui avait marqué un pas-en-avant pour la transition énergétique) Les pays en-développement réclament entre 476 et 1240 milliards deuros daide; mais les nations riches restent silencieuses sur les chiffres
Le ministre danois du climat Lars Aagaard répond aux propos du président azerbaïdjanais sur les énergies fossiles: il suggère de les laisser sous terre. LʼUE maintient sa position sur la réduction des émissions mais les alliances sont différentes cette année - les pays vulnérables qui soutenaient lʼEurope à Dubai ont changé de camp
Les négociations prennent une nouvelle dimension: les pays développés (comme le Canada la Grande-Bretagne et lUE) ne peuvent plus compter sur leurs alliés habituels des régions dAfrique dAmérique du Sud et des États insulaires