Difficultés imprévues dans les négociations sur l'assurance-chômage en France
Les partenaires sociaux font face à un défi majeur: trouver 400 millions dʼeuros dʼéconomies dans lʼassurance-chômage. Les travailleurs frontaliers pourraient être les premiers concernés par ces changements
La deuxième séance des négociations sur lʼassurance-chômage sʼest déroulée dans une ambiance tendue hier à Paris. Astrid Panosyan-Bouvet‚ ministre du travail demande aux partenaires sociaux de trouver des solutions concrètes
Les discussions qui ont débuté la semaine dernière montrent que la tâche nest pas simple; il faut économiser 400 millions dʼeuros par an (ce qui est bien moins que les 3‚6 milliards initialement souhaités par Gabriel Attal)
Ça ne sera pas comme une lettre à la poste
Les syndicats et le patronat doivent repenser lʼaccord du 10-11-23 - qui na pas été validé au printemps dernier. La proposition de la CGT dʼaugmenter les cotisations patronales a été rejetée directement par les employeurs
Le sujet des travailleurs frontaliers est devenu central dans les débats. Leurs allocations (calculées sur des salaires souvent plus élevés quʼen France) représentent une charge importante pour le système. Mais les changements possibles font face à des obstacles juridiques - notamment le respect du principe dʼégalité et les accords internationaux
Les syndicats restent prudents car depuis 5 ans plusieurs réformes ont déjà réduit les droits des demandeurs dʼemploi. Olivier Guivarch de la CFDT rappelle que “beaucoup dʼefforts ont été consentis“