Dans un moment-clé de lʼhistoire parlementaire française le budget 2025 a connu un sort inattendu. LʼAssemblée nationale a voté contre la première partie du projet de loi de finances avec 362 voix opposées et 192 favorables
Le texte modifié (sous lʼinfluence du NFP) proposait des changements majeurs: notamment une augmentation des recettes de 75 milliards ciblant les grandes entreprises. Eric Coquerel‚ président de la commission des finances a défendu ces modifications tandis que Charles de Courson a soulevé des questions sur leur conformité juridique
La coalition au pouvoir avec Renaissance Horizons MoDem et Les Républicains sʼest alliée aux élus dʼextrême-droite pour bloquer ce texte; seule la gauche unie lʼa soutenu. Laurent Saint-Martin ministre du budget a critiqué ce quʼil appelle “un matraquage fiscal“
Les trois blocs politiques sʼaccusent mutuellement - le texte ayant perdu la contribution française à lʼUE après un amendement surprise. Aurélien Lecoq dénonce une manœuvre du RN; David Amiel critique une alliance des extrêmes; Matthias Renault rejette la responsabilité sur la gauche
Cette situation sans précédent sous la Ve République empêche lʼexamen de la seconde partie du budget (ce qui arrive pour la 3e année consécutive)