Les rues de Birmingham sont devenues le théâtre dun mouvement social: des manifestants munis de QR-codes interpellent les élus locaux pour protester contre les réductions budgétaires
Dans un quartier sud de Birmingham près de lʼusine Cadbury (une ville de 1‚15 millions dhabitants) Jean Cross mène un combat personnel. Cette dame dʼun certain-age porte fièrement un t-shirt militant pour défendre le centre de jour Harborne où son frère Robert – tétraplégique de 62 ans se rend depuis plus de quatre décennies
Le conseil municipal a pris une décision qui bouleverse leur quotidien; la fermeture de 4 centres sur 9 est programmée pour début 2025. “Mon frère y passe ses journées de 9h30 à 14h30‚ ce sont mes seuls moments de répit“ explique Jean Cross qui refuse la solution de transfert vers dʼautres établissements plus éloignés
La situation découle dune crise financière sans-précédent:
* Un logiciel de paie défectueux qui a coûté 100 millions de livres
* Un conflit sur légalité salariale nécessitant 700 millions de provisions
* Une mise sous tutelle par le gouvernement britannique
La ville impose maintenant des mesures dʼaustérité drastiques – une hausse de 21% des impôts locaux‚ la suppression de 600 postes et des économies de plus de 300 millions de livres sur deux ans (ce qui affecte directement les services sociaux)