Au tribunal de Paris le 4 nov 2024‚ lʼinterrogatoire de Brahim Chnina (52 ans) révèle des éléments-clés dans lʼaffaire Samuel Paty; le père accusé dʼassociation terroriste risque 30 années de prison
Ce que jʼai fait est irréparable et impardonnable
Le père maintient une position ambiguë sur sa culpabilité: il admet avoir fait des “messages qui ont mal tourné“ mais rejette lʼaccusation dʼassociation terroriste. Lʼhomme dont la fille avait menti sur un cours‚ a déclenché une vague de haine sur les réseaux-sociaux
La stratégie de défense de Chnina repose sur plusieurs niveaux de victimisation:
- La fille qui se dit discriminée
- Le père qui croit être dupé par lʼécole
- Une prétendue persecution des musulmans
Lʼenquête cherche à comprendre les vraies motivations de cette campagne de neuf jours: était-ce pour défendre sa fille exclue temporairement‚ une réaction à une supposée discrimination ou une opposition aux caricatures montrées en classe. Chnina évite lʼintrospection en rejetant la faute sur sa fille et lʼadministration scolaire: “Si elle mʼavait dit que ma fille nʼavait pas participé au cours rien de tout ça ne serait arrivé“