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Un navire belge crée des remous dans les eaux normandes de pêche à la coquille

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Les pêcheurs normands font face à une intrusion belge lors de lʼouverture de la saison des coquilles Saint-Jacques. La ressource est abondante mais les tensions montent avec les navires étrangers

La saison des coquilles Saint-Jacques vient de débuter à Port-en-Bessin-Huppain avec des résultats mi-figue mi-raisin (certains bateaux nont pas atteint leur quota journalier de 1-2 tonnes)

Les pêcheurs locaux ont eu une surprise désagréable: un bateau belge sʼest aventuré près des côtes françaises - situation qui a créé des tensions même si techniquement cette présence est légale selon les accords maritimes

Les règles de pêche en Normandie sont bien-définies: les sorties sont limitées à 90-mins par jour; quatre fois par semaine jusquʼen mai; avec une pause-totale jusquà novembre. Cette gestion stricte a donné des résultats impressionnants: lʼété dernier les stocks ont atteint 137‚000 tonnes soit une hausse de 56% vs lʼan passé

Nous défendons la pêche artisanale. En Normandie un pêcheur sur deux vit de la coquille Saint-Jacques. Les Britanniques pratiquent une pêche industrielle avec leurs grands bateaux et leur main-dʼœuvre étrangère

Dimitri Rogoff‚ président du comité régional des pêches maritimes

La situation reste tendue avec les navires étrangers (britanniques et belges) qui cherchent à profiter de cette ressource abondante - les pêcheurs normands restent vigilants pour protéger leur zone de pêche traditionnelle