La semaine dernière le parlement britannique a rejeté une proposition visant à bloquer la nouvelle taxe dʼhéritage agricole. Malgré le soutien de 181 députés la motion nʼa pas réussi à passer face aux 339 votes contre
La réforme qui débutera en avril-2026 imposera une taxe de 20% sur les exploitations dépassant 1M£ (ce qui représente environ deux-tiers des fermes du pays). Le gouvernement travailliste espère ainsi collecter 520M£ mais cette décision ne passe pas bien auprès des agriculteurs
Les protestations sʼintensifient: plus de 10000 fermiers ont manifesté devant le parlement fin-novembre et une autre manifestation est prévue dans quelques jours. Tom Bradshaw président de lʼUnion Nationale des Paysans sʼinquiète: “nos fermes familiales sont menacées; beaucoup devront vendre leurs terres“
Le contexte est déjà difficile pour le secteur agricole britannique — depuis le Brexit les subventions européennes ont été remplacées par un système-environnemental complexe qui nʼattire pas beaucoup de participants. Michael Miller avocat spécialisé explique que “le matériel agricole coûte très cher; un seul tracteur peut valoir 200000£“
Selon David Sturrock économiste cette réforme est pourtant logique: la redistribution des richesses doit sʼappliquer à tous les secteurs sans exception (même si certains pensent que cela pourrait affecter la sécurité alimentaire du pays)