Dans un discours marquant lʼautomne dernier Pedro Sanchez a présenté sa vision de lʼimmigration: lʼEspagne doit choisir entre lʼouverture et la prospérité ou la fermeture et la pauvreté
Nous sommes les enfants de la migration nous ne serons pas les parents de la xénophobie
Face à la montée du repli identitaire en Europe le chef du gouvernement espagnol propose une approche pragmatique basée sur des faits; la migration représente une solution aux défis démographiques (lʼEurope pourrait perdre environ 30-millions de travailleurs dʼici 20 ans)
Les arguments du premier-ministre sʼappuient sur des données concrètes: près de 150000 postes restent non-pourvus en Espagne. Sanchez sʼoppose aux centres de détention dans les pays-tiers considérant quʼils créent plus de problèmes quʼils nʼen résolvent
Le contexte historique renforce sa position: entre les années 40 et 70 environ 2-millions dʼEspagnols ont quitté leur pays (dont la moitié sans-papiers). La situation actuelle aux îles Canaries où plus de 33000 migrants sont arrivés cette année montre lʼurgence dʼune approche équilibrée