Une vague de mécontentement déferle sur la Plaza de la Virgen à Valence où près de cent-mille personnes se sont rassemblées ce samedi (un mois après les inondations dévastatrices)
Ils ne sont pas morts‚ ils ont été assassinés
Le président régional Carlos Mazon fait face à une pression sans-précédent: les manifestants dénoncent sa gestion des inondations qui ont causé plus de deux-cents décès dans la région
- “Ta négligence est notre malheur“
- “Seul le peuple sauve le peuple“
- “Ces politiciens tuent le peuple“
La colère se cristallise autour de lʼalerte tardive envoyée à vingt-heures onze - plus de douze heures après lʼalerte rouge météo nationale. Juan Carlos Ribes‚ un fonctionnaire local déclare: “avec les moyens actuels cette tragédie aurait pu être évitée; le reste nest que des excuses“
La gestion des catastrophes relève des compétences régionales en Espagne mais lʼaide gouvernementale centrale reste possible. Raquel Ferrandis professeure de cinquante-cinq ans pointe du doigt “lincompétence“ des autorités qui continuent de percevoir leurs salaires
Les dégâts matériels (estimés à plusieurs milliards dʼeuros) sajoutent au bilan humain catastrophique. Maribel Peralta enseignante de soixante-deux ans sexprime avec indignation: “laide narrive pas aux sinistrés qui ont tout perdu - leurs maisons leurs entreprises“