LʼÉtat se trouve aujourdhui dans une situation délicate: il doit gérer un équilibre entre le désendettement immédiat et les revenus futurs. Le choix entre la vente dʼactifs et la conservation des dividendes représente un vrai casse-tête économique
La théorie financière nous montre que la valeur dʼun bien dépend de sa capacité à générer des profits; le prix-juste doit donc compenser les flux financiers abandonnés. Lʼévaluation reste complexe - certains acheteurs peuvent sur-estimer ou sous-estimer la valeur réelle (ce qui crée des opportunités ou des risques pour lʼÉtat)
Les ventes sous pression présentent des dangers particuliers: les acheteurs potentiels savent que lʼÉtat a besoin dʼargent rapide et peuvent proposer des prix bas. Cette situation rappelle le cas du groupe Vivarte qui a dû se séparer de ses meilleures marques à prix réduits: une décision qui na fait quʼaccélérer son déclin
Le coût dʼopportunité est significatif car les dividendes représentent une source de revenus non-fiscaux stable. LʼÉtat doit donc faire preuve de prudence dans ses choix de cession - une mauvaise décision pourrait avoir des conséquences durables sur:
- Les finances publiques
- La capacité dʼinvestissement future
- Lʼinfluence stratégique dans certains secteurs
La question nest donc pas simplement financière mais aussi stratégique: lʼÉtat doit trouver un équilibre entre ses besoins immédiats et sa vision à long-terme