La situation est tendue pour les détenteurs de parts en SCPI: leurs investissements ont subi une baisse-surprise sans possibilité de retrait rapide. Durant lʼété dernier les gestionnaires des SCPI spécialisées dans lʼimmobilier de bureau ont du revoir leurs prix à la baisse (une situation qui touche des fonds représentant plusieurs milliards dʼeuros)
LʼAutorité des marchés financiers a poussé les gestionnaires à ré-évaluer leurs actifs: la hausse des taux dʼintérêt et lʼévolution du marché des bureaux — avec une demande croissante pour des espaces plus compacts en centre-ville — ont entrainé une dévaluation significative. Les épargnants‚ inquiets ont commencé à retirer leurs investissements de ces produits autrefois prisés pour leur rendement stable
Le marché est très compliqué et les épargnants sont un peu perdus
Le tableau nʼest pas complètement noir: certaines SCPI maintiennent leur valeur tandis que dʼautres font face à des défis. Sur 215 SCPI‚ seules 93 gérées par 18 sociétés ont des demandes de rachat en attente. Les SCPI bureaux représentent 78% des demandes de retrait; avec des situations parfois critiques comme chez La Française où les parts en attente atteignent 763% de la capitalisation
Louis Martial de Consultim Asset Management suggère que les problèmes de liquidité pourraient persister pendant deux-trois ans. Les compagnies dʼassurance-vie qui détiennent des parts pour leurs clients sont les principales demandeuses de retrait; heureusement leurs clients ont souvent déjà été remboursés grâce aux obligations de liquidité des assureurs