Lʼindustrie automobile française obtient un soutien-clé dans sa quête dʼallègement des règles CO2. Le ministre de lʼéconomie a confirmé le 4/11 dans Les Echos quʼil demanderait à la Commission européenne de pas appliquer les sanctions prévues pour 2025
La norme CAFE (qui mesure la consommation moyenne) exige une baisse de 15% des émissions par rapport à 2021; les amendes pour non-respect peuvent atteindre des milliards dʼeuros. Le marché des voitures-électriques montre des signes dʼessoufflement ce qui inquiète les constructeurs comme Volkswagen et Renault
LʼAllemagne lʼItalie et plusieurs pays de lʼEst soutiennent déjà cette position (une alliance qui pourrait être décisive). Les difficultés sont réelles: Volkswagen prévoit la fermeture de trois usines; tandis que beaucoup dʼentreprises revoient leurs objectifs à la baisse
La situation nʼest pas identique pour tous les fabricants: Stellantis et BMW respectent déjà les normes. Dʼautres ont privilégié les gros véhicules rentables - Renault arrive tard avec sa R5 à 34000€
Le gouvernement maintient lʼobjectif-2035 pour la fin du thermique mais cette demande dʼassouplissement contredit sa stratégie bas-carbone: les transports doivent réduire leurs émissions de 31% dʼici 2030. Cette initiative risque aussi dʼaffaiblir le pacte vert européen dans un contexte politique délicat