Le parti Renaissance sʼapprête à vivre un week-end crucial: son congrès annuel (qui se déroule les 23-24 nov à Paris) va désigner 150 membres pour son conseil national‚ mais la participation sʼannonce particulièrement faible
Le déclin des adhésions est frappant — moins de 10000 membres à jour de cotisation aujourdhui‚ contre environ 400000 adhérents (qui ne payaient pas) après la victoire dʼEmmanuel Macron en 2017. Cette chute drastique illustre bien les défis à venir
Gabriel Attal qui va remplacer Stéphane Séjourné comme secrétaire-général début-décembre‚ hérite dʼune formation politique divisée sur sa direction idéologique. Les différentes factions proposent des orientations contradictoires:
- Un retour vers la gauche
- Un renforcement à droite
- Le maintien du “dépassement“ politique
- Une position plus stricte sur lʼimmigration
Les élections à venir inquiètent les cadres du parti: après lʼéchec des municipales de 2020 où aucune grande ville nʼavait été conquise‚ la formation doit se préparer pour les scrutins de 2026. Les dernières élections de lʼété ont aussi montré des faiblesses dans lʼorganisation — beaucoup de candidats se plaignant du manque de soutien logistique