Dans un tournant inattendu hier Elisabeth Borne a retiré sa candidature pour diriger le parti Renaissance‚ ouvrant la voie à Gabriel Attal (qui était jusque-là son principal rival)
Un communiqué conjoint souligne leur vision partagée: “Ni la situation de notre pays ni celle de notre parti ne supporteraient la division“ [[Borne et Attal dans leur déclaration commune]]
Les négociations en coulisse ont abouti à un partage du pouvoir bien-défini:
- Un quart des membres de la commission dʼinvestiture choisis par Borne
- Creation dʼun poste de présidente du conseil national pour Borne
- Attal conserve sa double-fonction de président du groupe EPR
Le parti qui compte à-peu-près 8500 adhérents va maintenant suivre un processus électoral en deux-temps: dʼabord un congrès virtuel fin-novembre puis une réunion début-décembre à Paris pour désigner le nouveau secrétaire-général. Les tractations ont impliqué plusieurs acteurs-clés dont Franck Riester et Guillaume Gouffier Valente qui ont oeuvré comme intermediaires
Cette reorganisation survient après six-semaines de tensions internes; durant lesquelles Emmanuel Macron président dʼhonneur du parti sʼest montré préoccupé par lʼunité du mouvement