Dans lʼhémicycle de l-Assemblée nationale‚ un sujet inattendu unit les différents partis politiques: la taxe sur les transactions financières. Le ministre Laurent Saint-Martin a présenté le projet budgétaire 2025 (qui inclut plus de 21 amendements sur cette taxe) devant les députés à la mi-octobre
La TTF - inspirée des travaux du prix Nobel James Tobin dans les années 70 - représente un prélèvement sur chaque opération boursière; son but étant de freiner la spéculation excessive sur les marchés. L-idée est restée théorique pendant longtemps mais la crise financière de 2007 a changé la donne
L-économiste Gunther Capelle-Blancard souligne dans son récent ouvrage les avantages de ce système: une source de revenus qui n-impacte pas directement les citoyens. La France fait partie des rares pays à avoir adopté cette mesure
Les amendements actuels proposent dʼaugmenter les recettes de l-État:
- Version minimale: 1‚25 milliard par an
- Version maximale: 10‚8 milliards annuels
- Taux actuel: 0‚3% depuis 2017
Mise en place sous Nicolas Sarkozy en 2012 la TTF a connu deux augmentations durant le quinquennat de François Hollande - dʼabord à 0‚2% puis au taux actuel qui s-applique aux transactions sur les grandes entreprises françaises cotées