La situation politique sʼest tendue hier au sein du Nouveau Front populaire après lʼutilisation du fameux article 49-3. Les groupes de gauche ne trouvent pas de terrain-dʼentente sur la suite des événements
Le Parti socialiste propose un accord de non-censure (excluant le Rassemblement national) qui éviterait lʼusage du 49-3‚ mais cette idée ne fait pas lʼunanimité. Mathilde Panot‚ cheffe du groupe LFI à lʼAssemblée‚ rejette catégoriquement cette proposition: elle y voit une collaboration inacceptable avec les macro-nistes
Eric Coquerel‚ président de la commission des finances affirme que tout accord avec le “socle commun“ est impossible — citant lʼexemple du Sénat où la droite et le gouvernement ont systématiquement rejeté les propositions de la gauche. La France insoumise ne voit que deux options possibles:
- La nomination de Lucie Castets comme première ministre
- La démission dʼEmmanuel Macron suivie dʼune élection anticipée
Le PS tente de se démarquer de ses partenaires parfois gênants. Emmanuel Grégoire‚ député de Paris‚ souligne leurs efforts constructifs: “Nous avons fait des propositions précises et financées sur le PLFSS“ tandis que Mélanie Thomin du Finistère insiste; “Nous ne sommes en aucun cas les partisans du chaos“