Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol se trouve au centre dune tempête politique après sa tentative dʼimposer la loi martiale le 03/12/24 (une décision qui na duré que six heures)
Je présente mes excuses pour avoir causé des craintes au peuple
Le chef du parti au pouvoir Han Dong-hoon considère quʼune démission est inévitable; tandis-que le Parlement se prépare à voter sur la destitution. Le PPP (qui dispose de 108 sièges) reste divisé sur la question - certains membres soutenant encore leur président
- Des manifestants devant le Parlement
- Des députés campant à lʼintérieur
- Des véhicules bloquant lʼaccès aux hélicoptères
- Une popularité en chute libre (13 pourcent)
Les États-Unis observent la situation avec attention mais maintiennent une position neutre - Antony Blinken souligne simplement lʼimportance du processus démocratique. Lʼopposition nécessite 200 voix sur 300 pour destituer le président qui est arrivé au pouvoir il yʼa environ deux ans et demi
Si la destitution est votée; une nouvelle élection devra être organisée dans les deux mois - en attendant Han Duck-soo assurerait lʼintérim. Des manifestations sont prévues dans le centre de Séoul alors que la tension politique atteint son paroxysme