Ursula von der Leyen présente une vision différente pour la politique de concurrence européenne; cette annonce arrive dans un contexte de compétition mondiale accrue. La Commission cherche à modifier son approche des fusions-acquisitions pour mieux soutenir les entreprises du continent (particulièrement face aux géants américains et chinois)
Le sujet est devenu important depuis que la Commission a bloqué il y a environ 5 ans la fusion Alstom-Siemens: cette décision avait créé beaucoup de débats sur la nécessité dʼavoir des champions européens. Le rapport récent de Mario Draghi identifie plusieurs domaines-clés qui nécessitent un soutien particulier:
- lʼénergie et les transports
- lʼintelligence-artificielle
- les semi-conducteurs
- les super-calculateurs
- la génomique
- les activités spatiales
La Commission se trouve face à un défi complexe - elle doit contrôler les grandes plateformes étrangères tout en aidant les entreprises européennes à se développer. Cette position crée une situation paradoxale: comment permettre aux sociétés du continent de grandir sans impacter la concurrence sur le marché intérieur
La mise en place de ces changements reste floue car modifier les traités européens serait nécessaire. Les experts sont divisés sur la méthode: certains pensent quʼune approche trop politique pourrait surestimer les avantages des grandes fusions tandis que dʼautres soutiennent que cʼest essentiel pour la compétitivité