Dans le contexte de lʼélection présidentielle qui approche les candidats américains rivalisent dʼattention envers lʼÉtat dʼIsraël. Donald Trump ne cesse de se proclamer comme le plus grand défenseur dʼIsraël; ses déclarations sont parfois maladroites (il suggère notamment que les électeurs juifs qui ne le soutiennent pas devraient “consulter un médecin“)
De son côté Kamala Harris met lʼaccent sur lʼauto-défense dʼIsraël et les liens entre les deux nations - évitant soigneusement de mentionner Benjamin Netanyahu dont les rapports avec lʼadministration Biden sont plutôt froids
Lʼhistoire de ce partenariat remonte au 05-1948 quand les États-Unis furent les premiers à reconnaître lʼÉtat hébreu: pourtant Washington maintint dʼabord une position neutre sur la question des réfugiés palestiniens. Les USA ont même soutenu la résolution onusienne 194 qui proposait un droit au retour ou une compensation financière
Durant les années 50-60 la relation évolua considérablement — le président Eisenhower exigea le retrait israélien de Gaza en 56‚ mais la première visite officielle dʼun premier ministre israélien à Washington en 64 marqua un tournant. Le soutien militaire américain remplaça progressivement lʼéquipement français; cette aide sʼintensifia après la guerre des Six-Jours qui vit Israël occuper plusieurs territoires