Lʼenseignement catholique (qui sʼoccupe dʼenviron 20% des élèves) a exprimé son désaccord avec le nouveau programme dʼéducation sexuelle prévu pour la rentrée-2024. Leurs inquiétudes portent sur la responsabilité parentale et lʼadaptation aux besoins individuels des élèves
Nous partageons les ambitions sur le respect et le consentement mais nous avons des réserves sérieuses
Le débat sʼintensifie entre Anne Genetet ministre de lʼéducation et Alexandre Portier ministre délégué; qui ont des positions différentes sur ce sujet. La première défend un programme quelle qualifie de “progressif“ tandis que son collègue le trouve “non-acceptable“
Des organisations de protection de lʼenfance soutiennent le projet:
- La Ciivise qui combat les violences sexuelles
- Le Planning familial
- Sidaction
- Plusieurs syndicats enseignants
Le programme doit être présenté mi-décembre au Conseil supérieur de lʼéducation (CSE). Il vise à mettre en place trois séances par an dans tous les établissements - une obligation qui nest pas toujours respectée depuis la loi de 2001