Le président Javier Milei a choqué lʼopinion publique lors dun entretien télé (le 20 oct) avec des propos violents contre Cristina Fernandez de Kirchner - une déclaration particulièrement mal reçue car lʼex-présidente avait survécu à une tentative dʼassassinat il yʼa environ 2 ans
Jʼaimerais planter le dernier clou dans le cercueil du kirchnérisme avec Cristina dedans
Un an après son arrivée au pouvoir le style provocateur du président na fait que sʼintensifier: il qualifie ses opposants de “gauchistes-de-merde“ et le Congrès de “nid-de-rats“ (des exemples parmi tant dʼautres)
Une étude récente montre que sur les réseaux sociaux Milei utilise en moyenne 7 insultes par jour; voici les termes quʼil emploie le plus souvent:
- “gauchistes“
- “corrompus“
- “dégénérés“
- “voleurs“
- “malades“
Les journalistes sont particulièrement visés - lʼObservatoire de la liberté dʼexpression a noté une hausse des attaques contre la presse dont presque un tiers viennent directement du président. Pour Joaquin Morales Sola du journal La Nacion‚ cette attitude rappelle celle de Trump et des Kirchner: “on est avec lui ou contre lui“
Ses partisans voient dans ce langage cru une preuve dʼauthenticité face à lʼhypocrisie de la “caste politique“. Selon Giuliano da Empoli‚ expert en sciences politiques: cette stratégie dʼhumiliation des élites traditionnelles fait partie intégrante de son programme électoral