Le Parlement européen à validé hier la nouvelle équipe de Ursula von der Leyen avec un résultat mi-figue mi-raisin: 370 voix pour 282 contre et trente-six abstentions (un score historiquement bas)
Dans un contexte international tendu – avec des conflits en Ukraine et au Moyen-Orient – la Commission de vingt-six membres va commencer son travail dans trois jours; le timing est serré mais nécessaire
Le paysage politique post-élections de juin montre des changements importants: le PPE est plus fort mais la majorité pro-européenne traditionnelle est moins stable. Les groupes dʼextrême-droite ont gagné de lʼinfluence ce qui a poussé von der Leyen à faire des choix non-conventionnels
La nomination de Raffaele Fitto de Fratelli dʼItalia comme vice-président exécutif marque un tournant historique: cest la première fois quʼun membre dʼextrême-droite occupe ce poste-clé. Cette décision a créé des divisions parmi les groupes politiques
Von der Leyen a consacré la banalisation de lʼextrême droite dans les institutions. Et quand lʼextrême droite avance‚ cest lʼEurope qui recule
Les réactions sont mitigées: certains membres dʼECR soutiennent cette nomination tandis que dʼautres comme le PiS polonais et Marion Maréchal sʼy opposent