La situation des influenceurs tunisiens prend un tournant inattendu depuis lʼautomne dernier. Lady Samara‚ une créatrice de contenu avec plus dʼun million dabonnés se retrouve condamnée à 3 ans et 2 mois de prison (elle était enceinte au moment des faits)
Cʼest le retour de la police des moeurs sur les réseaux sociaux !
Le ministère de la justice a mis-en-place une campagne contre les contenus considérés immoraux: cette initiative survient peu après la ré-election du président avec un score de 90‚7%
- TikTok et Instagram sont particulièrement visés
- Sept influenceurs majeurs sont déjà condamnés
- Les peines vont de 18 mois à 4‚5 ans
- Les accusations portent sur des contenus jugés non-conformes aux valeurs
Me Nour Shaiek‚ avocate dune des personnes accusées souligne que les sanctions touchent des contenus jugés érotiques ou grossiers; les tribunaux appliquent plusieurs dispositions légales pour un même acte
Le porte-parole des tribunaux Farid Ben Jha confirme que ces sanctions maximales ont un but dissuasif. Me Ghazi Mrabet‚ avocat de Lady Samara note que pendant laudience la juge a évoqué des questions morales plutôt que légales - il espère obtenir des peines plus légères en appel