Dans un récit mi-réel mi-imaginaire Jean-Pierre Sueur ancien député et homme-de-lettres nous plonge dans une histoire qui défie les genres traditionnels: ni roman ni essai politique mais plutôt un mélange unique des deux
Le texte nous transporte dans une préfecture (possiblement celle dʼOrléans) un jour de novembre il y a plus de vingt ans où un secrétaire général - européen dans lʼâme et paradoxalement laïc-croyant - navigue à travers sa journée administrative
Le protagoniste évolue dans un système bureaucratique complexe avec ses cent-cinquante commissions régulières; tandis que son supérieur (qui a servi vingt-trois gouvernements) prépare son départ à la retraite. Notre héros observe cette machine administrative qui ressemble à un “jardin à la française“ avec ses directions ses sous-directions et ses innombrables circulaires
- Une histoire damour entre une sous-préfète socialiste et un jeune directeur de cabinet
- Le mystère dune bible enluminée volée puis retrouvée
- Des réflexions sur le structuralisme avec une amie imaginaire
Le narrateur jongle entre réalité et fiction créant un monde où la poésie sʼinfiltre dans les couloirs administratifs - un univers où les rêveries se mêlent aux réunions officielles jusquà 20h40 ce soir-là. Notre bureaucrate-rêveur finit par révéler sa vraie nature: celle dun poète caché derrière les dossiers et les paraphes