Le tribunal correctionnel de Paris vient de sanctionner neuf personnes pour leurs publications sur-ligne après le drame de Crépol. Les accusés ont diffusé des messages haineux et des informations personnelles concernant les suspects‚ il y a environ un an
Les sanctions prononcées comprennent des amendes de 500€ à 1500€ et quatre mois de prison avec-sursis; certains devront aussi payer des dommages-et-intérêts. Une femme‚ Marylène P. (mère au-foyer de 53 ans) a été relaxée après avoir exprimé ses regrets
Parmi les messages condamnés on trouve:
- Des menaces directes contre les suspects
- Des commentaires à caractère raciste
- La diffusion dʼadresses personnelles
- Des appels à la violence
Des vraies têtes de blancs à vacciner direct au fusil
Le procès qui sʼest déroulé début-septembre a révélé que plusieurs accusés ne comprenaient pas la gravité de leurs actes. Le procureur les a qualifiés de “délinquants de la parole“ et a souligné que les familles des suspects avaient reçu des menaces à leurs domiciles